Le 31 octobre dernier, on célébrait Halloween dans de nombreux pays du monde entier. Au Japon, les cosplayers ont envahi les rues un peu partout. C’est le quartier de Shibuya qui s’est particulièrement distingué avec son incroyable foule atypique de monstres et fantômes.
Halloween s’est progressivement installé au Japon depuis quelques années, profitant de l’attrait pour les costumes né de la culture du cosplay venue du monde otaku. De nombreuses personnes cosplayées ont défilé dans les grandes agglomérations du pays, comme à Nagoya, et on a même eu droit à de véritables parades d’Halloween dans certaines villes. Les bénéfices économiques générés par Halloween, incluant les ventes de costumes, ont augmenté chaque année pour atteindre un record d’environ 122 milliards de yens (d’après les recherches de la Japan Anniversary Association), un bon indicateur pour affirmer que la fièvre d’Halloween s’est emparée du Japon.

Dès le 30 au soir, qui tombait un vendredi cette année, plusieurs groupes déguisés arpentaient les rues de Center Gai à Shibuya, pour fêter la « veille d’Halloween ». Pour le 31, 800 policiers, soit près de 4 fois plus que l’an dernier, ont été mobilisés, afin de guider et garder la foule sous contrôle.


Dans le pays, les opinions divergent quant à ce récent boom d’Halloween. Le comédien Hitoshi Matsumoto a abordé ce sujet dans son émission « Wide na Show » du 1er novembre, exprimant son soutien au développement d’un Halloween exprimant encore plus le côté unique de la culture japonaise et souhaitant « voir encore plus de costumes originaux ».
Les résidents de l’arrondissement de Shibuya, de leur côté, ont exprimé leur craintes quant à l’amoncellement de déchets dans les rues, dénonçant l’incivisme des années précédentes et demandant aux participants de « s’amuser, mais tout en restant responsables ».

Cette année Halloween à Shibuya a été encore plus fou et plus intense que jamais, en un mot : inoubliable. Vivement l’année prochaine !
Ceci est un article original créé par Tokyo Otaku Mode, écrit par Kohji Sakurai et traduit par Jarrett Meuser et Odilon Grevet. Photos par Soh Takemori et Kohji Sakurai.
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